Introduction
Un siècle plus tard, cette expérience a été totalement repensée par Jean Lilensten, directeur de recherches CNRS au Laboratoire de Planétologie de Grenoble, et ses amis, collaborateurs et thésards (M. Barthélémy, C. Simon Wedlund, G. Gronoff et P. Jeanjacquot) et a depuis essaime grâce à d’autres collègues dans d’autres villes. Le nouveau montage s’inspire de la Terrella de Birkeland et reste un démonstrateur d’aurores polaires. Mais sa très grande souplesse permet à présent de simuler quantité d’interactions entre étoiles et planètes : Uranus et Neptune avec leurs axes inclinés, l’interaction entre Ganymède et Jupiter, des jets et anneaux stellaires et même l’interaction entre une exoplanète magnétisée et une étoile proche. C’est pourquoi cette expérience s’appelle désormais la Planeterrella.
L’expérience est splendide. On voit au dessus de la sphère des cercles d’aurores boréales mauves se former autour des pôles magnétiques. Des irisations plus rougeâtres permettent de littéralement voir les configurations du champ magnétique. On peut également mettre en évidence un anneau de particules autour de la sphère par le rayonnement qu’il produit, que Birkeland avait interprété comme celui des anneaux de Saturne.
Pour rêver devant des phénomènes astrophysiques, pour visualiser des phénomènes cosmiques … en route vers la Planeterrella !